Rotarix®, Rotateq® : Rappel sur la prise en charge de l'invagination intestinale aiguë post-vaccinale.

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Des cas d’invagination intestinale aiguë (IIA) ont été rapportés en France au décours d’une vaccination
contre les infections à rotavirus, dont quelques rares cas d’évolution fatale.
L’IIA est une urgence médico-chirurgicale, qu’il s’agisse d’une IIA spontanée ou post-vaccinale.

Les professionnels de santé doivent informer systématiquement les parents que de telles réactions sont possibles dans le mois qui suit la vaccination, et doivent procéder à une prise en charge médicale immédiate en cas de survenue de symptômes évocateurs d’invagination intestinale aiguë.
Les familles doivent être informées de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas de survenue de tout symptôme évocateur d’invagination intestinale aigüe (crises douloureuses abdominales avec pâleur, vomissements, selles sanglantes, rectorragies,…) pour une prise en charge médicale rapide.
Rotarix®/RotaTeq® sont indiqués en prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus chez le nourrisson.
L’invagination intestinale aiguë de l’enfant se caractérise classiquement par la survenue de douleurs abdominales à répétition, accompagnées d’une pâleur importante et de vomissements. Des selles normales peuvent être émises au début des douleurs même si une rectorragie est possible d’emblée. La morbi-mortalité peut être diminuée chez les patients par une prise en charge médicale rapide.
Les invaginations intestinales aiguës rapportées avec les vaccinations contre les infections à rotavirus surviennent dans le mois suivant la vaccination avec un pic dans les sept jours.
Les professionnels de santé doivent être avertis que cette complication est possible et en informer les familles. En cas de survenue d’une IIA, ils doivent assurer une prise en charge médicale immédiate.
D’autres informations sont fournies dans le résumé des caractéristiques du Rotarix®/RotaTeq®.
Pour plus d’informations :
Compte rendu du comité technique de Pharmacovigilance du 10 février 2015
Lettre aux professionnels de santé  de mars2015]]>