Tumeurs de la vessie : Point sur les recommandations de prise en charge par BCG Medac® / Oncotice®.

Dans le contexte de tensions d’approvisionnement des spécialités BCG Medac et Oncotice (spécialité importée), l’ANSM, en concertation avec le Comité de Cancérologie de l’Association Française d’Urologie (CCAFU), actualise les recommandations de prise en charge des patients.

Afin de préserver les unités résiduelles de BCG Medac® et Oncotice® disponibles, ces deux médicaments sont à prescrire et délivrer sur la base des recommandations suivantes :

  • Réserver le traitement par BCG aux patients dont le traitement est le plus urgent.  Les facteurs de pronostic défavorable sont :  présence de carcinome in-situ (CIS), stade, grade, multifocalité, taille des lésions, nombre de récidive antérieure et alternatives possibles (cystectomie, traitement trimodal…). Des critères d’attribution de la BCG thérapie sont actuellement en cours de validation par le CCAFU afin d’établir une hiérarchisation[LB1]  

Dans ces situations, le traitement d’induction par BCG doit être démarré dès obtention de la cicatrisation complète de la vessie (généralement 4 à 6 semaines / 30-45 j minimum après l’intervention de résection endoscopique des tumeurs).

  • Possibilité d’utiliser le BCG tant en traitement d’induction qu’en traitement d’entretien.
  • Possibilité de changer de souches en cours de traitement d’entretien ou d’induction. L’administration d’une dose de BCG selon le schéma thérapeutique recommandé, quelle que soit la souche, est préférable à l’absence de BCG-thérapie.
  • Ne délivrer que 2 flacons par patient à la fois.

Les patients inclus dans essai clinique évaluant l’association d’une immunothérapie systémique à la BCG-thérapie, pour lesquels le respect des délais est protocolaire, peuvent être également prioritaire dans l’attribution des doses.

Information pour les patients 

BCG Medac® et Oncotice® sont dispensés dans les pharmacies hospitalières qui vous délivreront 2 flacons à la fois.

En cas d’indisponibilité du médicament avec lequel vous avez commencé votre traitement, il n’y a pas de risque à changer en cours de cure. 

Ce point d’information a été approuvé par la société savante Association Française d’Urologie.

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