Médicaments hypocholestérolémiants anti-PCSK9 : La prescription élargie aux médecins vasculaires et aux neurologues.

Afin de faciliter l’accès aux médicaments hypocholestérolémiants anti-PCSK9 des patients qui en ont besoin, les médecins spécialistes en médecine vasculaire ou en neurologie peuvent mettre en place ces traitements depuis le 29 avril 2022. La prescription initiale annuelle de ces médicaments était jusqu’alors réservée aux spécialistes en cardiologie, endocrinologie-diabétologie-nutrition ou médecine interne. Le renouvellement de la prescription reste ouvert à tout médecin. Cette mesure répond à la demande de plusieurs sociétés savantes et associations de patients. Les médicaments anti-PCSK9 sont indiqués dans la prise en charge des hypercholestérolémies et dyslipidémies mixtes (taux de LDL cholestérol sanguin élevé, taux élevé de triglycérides et de LDL cholestérol), des hypercholestérolémies familiales homozygotes et en cas de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie (antécédents d’infarctus du myocarde, d’accident vasculaire cérébral ou d’affection des artères).

Les médicaments disponibles en France sont l’alirocumab (Praluent®) et l’evolocumab (Repatha®).

Information pour les patients

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin, notamment la posologie de votre traitement.

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans la notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le portail des signalements.

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

Pour des informations complètes sur ces médicaments, consultez les notices sur la base de données publique des médicaments.

Information pour les professionnels de santé

Pour rappel, ces spécialités ne sont pas indiquées notamment chez :

  • les patients qui ne sont pas à très haut risque cardiovasculaire,
  • les patients ne recevant pas un traitement optimisé (comprenant au moins une statine à dose maximale tolérée).